Exploitants | GAEC Jouetre - 3 associés |
Emplacement | Plourin-Les-Morlaix (29) |
Taille du troupeau | 100 VL |
Race | Prim'Holstein |
Rendement | 860 000 litres de lait |
Les associés du Gaec Jouetre à Plourin-les-Morlaix dans le Finistère ont choisi la traite robotisée Gemini de BouMatic pour gagner en souplesse de travail. « Nous anticipons le départ à la retraite de mes parents et le passage de 3 à 2 UTH », annonce Jérôme Jouetre, associé au Gaec. Mis en route en mai 2022, le robot de traite Gemini double box remplace la salle de traite 2x8 et supprime l’astreinte de 2h le matin et 1,5h le soir.
« Nous n’avons plus ni la contrainte des horaires ni les douleurs physiques de la traite manuelle : c’est un vrai confort ! », souligne Sylvie Jouetre.
Le second objectif du Gaec à travers l’installation du robot de traite de Boumatic est d’optimiser les performances.
« Nous visons un gain de 1 000 litres de lait par vache. Le démarrage est positif avec déjà une hausse de 3 litres par vache et par jour après 3 mois d’utilisation », indique Jérôme. L’exploitation produit actuellement 860 000 litres de lait avec un troupeau de 100 vaches de race Prim’Holstein. Jérôme espère donc produire 9 500 litres de lait par vache et par an avec le même troupeau.
Cette progression passera par une surveillance accrue des animaux : les éleveurs ont accès en direct à l’ensemble des données sur l’écran du robot et sur leur smartphone. Ils peuvent ainsi contrôler les performances mais aussi la santé de chaque animal. Le moindre écart, en particulier de la conductivité du lait, facilite l’identification précoce de problèmes sanitaires.
Les vaches sont équipées de colliers connectés afin de fournir des informations sur leurs déplacements, leur détection de chaleur et leur ingestion quotidienne.
« Ces données nous aident à améliorer la reproduction grâce à une meilleure détection des chaleurs et en particulier des chaleurs silencieuses », confie Sylvie. Avec ce suivi, les éleveurs visent une progression de l’intervalle vêlage-vêlage (IVV) : aujourd’hui à 420 jours et les associés souhaitent descendre sous les 400 jours.
Le choix du robot Gemini double box correspond parfaitement au troupeau du Gaec Jouetre. « Avec un cheptel de 100 vaches, un robot simple dispose d’une capacité trop limitée et l’achat de deux robots représente un coût trop important. Le Gemini double box est le choix idéal pour nous », détaille Jérôme.
Les mètres carrés utiles dans un bâtiment existant sont optimisés grâce au double box du Gemini : le robot de traite comporte une seule pompe, un seul bras de branchement et un seul local technique. Une structure qui représente 30 à 40 % d’économie par rapport à un investissement dans deux robots simples. L’intégration au sein du bâtiment existant était également un élément clé dans le choix des associés qui ont visité de nombreuses exploitations. L’une d’elles présente les mêmes dispositions que leur bâtiment et les convainc de se lancer. « Il est indispensable de visiter pour voir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas pour ne pas faire d’erreur sur l’installation et l’adaptation à son bâtiment », insiste l’éleveur.
Après 2 ans de réflexion et de visites, des discussions avec BouMatic et la réalisation des plans, il n’a fallu que quelques jours pour installer le robot et 3 semaines pour débuter la traite. « L’intégration dans le bâtiment existant est simple et facilitée par l’intégration du local technique à l’arrière du robot », complète Sylvie.
L’adaptation du troupeau a elle aussi été simple et rapide, aidée par le système de traite par l’arrière. « Habituées à cette manipulation lors de la traite dans l’ancienne machine, les vaches n’ont eu aucune difficulté à se rendre au robot. Nous n’avons réalisé aucune réforme à la mise en route », se félicitent les associés.
La traite par l’arrière est également un confort pour l’éleveur qui peut facilement accéder aux mamelles pour réaliser des soins. « Il y a beaucoup moins de risque de casse car le bras est protégé. C’est un gage supplémentaire de la fiabilité du robot », souligne Jérôme.
En cas de besoin, les pièces sont standards et communes avec la salle de traite. Cette disponibilité du matériel favorise un dépannage rapide et apporte de la sérénité aux éleveurs. « Il y a un réel suivi de notre concessionnaire. Cette confiance et la proximité ont été des éléments clés dans notre décision de travailler avec BouMatic », se rappellent les associés.
La caméra de la traite, ainsi que l’accessibilité et le partage d’informations à travers l’application OneView permet au concessionnaire de réaliser si besoin le dépannage à distance. « L’application OneView est très intuitive et facile à utiliser. Et surtout, il n’est pas possible de mettre en erreur le robot à travers l’outil. Je peux donc l’utiliser en toute sérénité », souligne Sylvie.
La disponibilité des pièces et la technologie régulièrement mise à jour sont un gage de durabilité du robot de traite Gemini pour les éleveurs.
À cela s’associe la garantie du box et des nouveautés qui pourront être installées sur le robot au fil de l’évolution des technologies : tous les modèles de robot BouMatic sont et seront compatibles avec les innovations passées et à venir. « Le robot devrait toujours être là à la fin de ma carrière et ne sera jamais obsolète », indique Jérôme.
La durabilité passe aussi par l’efficacité énergétique de l’installation. Les associés ont installé un pré-refroidisseur. L’installation refroidit le lait à la sortie du robot pour arriver à 19°C dans le tank à lait. « Cela représente une économie de moitié d’électricité ! », affirme l’éleveur. En retour, l’eau est réchauffée entre 15 et 16°C pour être distribuée tiède dans l’abreuvoir des vaches.
Le robot apporte donc du confort aux vaches comme aux éleveurs. Ces derniers commencent leur journée le matin à 7h30 en vérifiant sur le téléphone l’état du robot et les potentielles retardataires. Une fois les vaches conduites au robot, Sylvie s’occupe des veaux pendant que Jérôme se dirige vers l’atelier taurillons et prépare les rations. Après une heure de travail, les associés peuvent s’occuper des cultures et surveiller le troupeau. Le soir est consacré au paillage. Un confort de travail sans astreinte, renforcé par le choix des éleveurs de ne pas activer les alarmes.
« Notre seul regret, c’est de ne pas l’avoir installé plus tôt ! », conclu Jérôme.