Données de l'exploitation

Gemini double box

ExploitantEarl Bienaimé - 1 associé
EmplacementBonneville, Somme (80)
Surface agricole135 ha de SAU dont 25 ha de prairie permanente
& cultures (blé, escourgeon, betterave sucrière et fourragère, maïs, ensilage)

Taille du troupeau

75 VL
RacePrim'Holstein
Rendement700 000 litres de lait - objectif de 800 000 litres

L’EARL Bienaimé dans la Somme a opté pour le Gemini double box de Boumatic.

Romain Bienaimé, 35 ans, est l’unique gérant de l’EARL Bienaimé à Bonneville dans la Somme. Il a fait évoluer son exploitation avec l’installation d’un robot de traite double stalle Gemini. Il fallait absorber la charge de travail de son oncle et ancien associé, parti à la retraite. Il est satisfait de son choix et observe chaque jour les avantages du double box sur la tranquillité des animaux et la souplesse qu’il procure dans l’organisation de son travail.

Lorsque l’oncle de Romain Bienaimé a voulu partir à la retraite, il a fallu réfléchir à l’évolution de l’exploitation. Le gérant pense alors remplacer l’ancienne salle de traite « vieillissante, de plus de 20 ans », par une autre salle de traite. Il avoue lui-même ne pas s’être intéressé au robot au début. Mais cela impliquait d’embaucher un salarié. Il se laisse alors convaincre par le robot de traite Gemini, au détour de visites et d’échanges avec des collègues et son concessionnaire.

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Un très bon relationnel avec le concessionnaire BOUMATIC

Ce sont les Etablissements Catteau qui ont la responsabilité de la concession BOUMATIC à proximité de Bonneville. Romain Bienaimé salue l’implication du personnel pour la construction de son projet de bout en bout. Il apprécie « le contact humain avant tout ». Le commercial est ainsi venu plusieurs fois sur place pour voir les bâtiments et réfléchir à la meilleure implantation possible avec lui. « Il a réalisé des plans du robot dans notre bâtiment ». De cette façon, Romain Bienaimé visualise beaucoup mieux le résultat final. Le robot double stalle Gemini de BOUMATIC devient alors une évidence. « Nous avons été séduit par le produit : la double stalle répondait particulièrement bien à nos attentes ».

“ Earl Bienaimé : gérer seul une exploitation laitière avec un robot double box Gemini ”

Le double-box : souplesse d’organisation, optimisation des coûts et tranquillité des vaches

« Les vaches ne sont pas stressées lorsqu’elles viennent au robot ». Pour le gérant, la présence d’une vache dans l’autre box est un élément important d’explication. La traite par l’arrière est le second élément. « Le bras du robot ne dérange pas les animaux lors de la traite. Il y a aussi moins de risques de casse, car il n’est pas accessible aux pattes des animaux ». L’éleveur a franchi le pas car la capacité du robot convenait parfaitement aux chiffres de son exploitation. Avec le modèle double stalle Gemini, il peut traire jusqu’à 110 vaches. « C’est largement suffisant pour mon exploitation ». Il avoue même que le robot est actuellement un peu disproportionné par rapport à la taille de son troupeau. Mais c’est un choix réfléchi. « En cas de pépins, on rattrape vite le retard. Et c’est aussi et surtout une souplesse intéressante dans l’organisation du travail ». Il n’était pas question de faire de compromis sur cela, dans la mesure où l’exploitant gère aujourd’hui seul l’exploitation. La réflexion a été validée économiquement. En plus, le tarif d’un double stalle est très intéressant par rapport à l’investissement dans deux box individuels. « Une différence de tarif de 25% à l’époque justifiait cette décision ».

Une mise en route rondement menée

« La mise en route a été simple ». Romain Bienaimé indique qu’il a suivi à la lettre les indications de la marque pour commencer la traite robotisée. Il a d’abord fait passer les vaches dans le robot Gemini pour l’alimentation. En parallèle, il trait encore à la machine à traire pendant quelques jours. « C’était pour les habituer au bruit ». La distribution automatisée des aliments était en elle-même une nouveauté. « Avant, nous n’avions pas de DAC, alors c’était un vrai changement de passer à un système adapté à la production de chaque vache ». Mais le troupeau s’adapte facilement. Pour passer à la traite robotisée, il se lève un matin à 4h30 pour traire de façon traditionnelle. Puis dans l’après-midi, vers 13h30, il commence à pousser les vaches une par une dans le robot à l’aide de son oncle. « On en a eu jusqu’à 22h, car la première fois le robot doit scanner les mamelles. Et puis, on s’est couché ». Sur les conseils de son technicien, il revient le lendemain matin vers 5h, espérant qu’une vingtaine de vaches soient passées toutes seules. « Une quarantaine était traite ! ». A partir de là, il revient matin et soir pour pousser les retardataires. Trois semaines plus tard, il en restait 5 récalcitrantes à pousser dans le robot chaque jour, chiffre qu’il a conservé depuis, en régime de croisière. « L’adaptation s’est très bien passée » remarque l’éleveur, qui s’attendait à passer ses nuits dans l’étable au début. « Mais cela n’a pas été le cas, heureusement ! ».

Gain de temps et amélioration de la courbe de lactation

Dans l’ensemble, l’éleveur est très satisfait du choix qu’il a fait. L’investissement dans un robot lui a permis d’absorber la charge de travail liée à la retraite de son associé, sans pour autant embaucher un salarié. « Avec une salle de traite, le travail à l’étable aurait été double : 2h30 d’alimentation et 2 heures de traite ». Aujourd’hui, il passe environ 30 minutes au robot matin et soir : l’équivalent d’un gain de 3 heures chaque jour. « En plus, il est plus facile de détecter des problèmes dans le troupeau. On se base sur les indications de baisse de production, qui sont très objectives. On repère ensuite la vache, on l’observe et on traite le problème ». Il a aussi remarqué que les nouvelles productrices avaient une courbe de lactation plus stable, en hauteur, grâce à l’adaptation de l’alimentation au profil de chaque productrice. « Celles qui montent à 40 restent à 40 plus longtemps » : des chiffres à suivre et valider en fin d’année ! Mais même sans cela, l’éleveur valide le produit à 100 % : « si c’était à refaire, je referais ! »

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