Trouver une solution d’avenir à la raréfaction de la paille

Depuis quelques années, la raréfaction de la paille devient un sujet de plus en plus important. Nombreux sont les agriculteurs utilisant la paille comme litière durant la période d’hiver, mais celle-ci vient à manquer certaines années.

Ces pénuries engendrent naturellement une augmentation du prix à la tonne

Plusieurs facteurs peuvent affecter le prix:

  • Un climat plus sec, affectant la production de céréales, et donc de paille par hectare. Dans une enquête réalisée par Web-agri en Août 2020, 68.8% des éleveurs estimaient la récolte insuffisante pour faire face à leur besoin annuel.
  • La réduction des surfaces semées
  • De nouvelles utilisations comme, par exemple, la méthanisation
  • Le coût du gasoil, ayant une incidence sur le coût de la paille (pressage, transport, etc.) et le coût du transport
  • L’augmentation du coût du matériel

Dans certaines régions, en fonction des années, le coût de la tonne peut même avoisiner les 140€.

Le lisier comme base de compost

Face à cette tension des prix, et face à l’incertitude pour les années à venir, certains agriculteurs préfèrent anticiper et trouver des solutions alternatives.

Les solutions alternatives les plus connues sont les copaux de bois, la farine de paille, le miscanthus, pailles d’autres cultures, etc.

Une autre solution fait de plus en plus d’adeptes, il s’agit de de la litière produite à partir de lisier. Cette solution s’avère être plus économe et plus confortable pour les vaches. Les éleveurs laitiers savent que le confort de la vache est essentiel afin d’assurer voire même augmenter la production. Cette solution peut donc vous permettre de réduire vos coûts et d’augmenter vos performances laitières ainsi que limiter vos frais vétérinaires.

Afin d’obtenir ce produit fini, le lisier passe d’abord par un séparateur de phase. L’objectif de ce processus est de récolter d’une part la phase solide, et de l’autre, la phase liquide. Cette étape permet de réduire le stockage en fosse jusqu’à 30% puisqu’il ne faut plus stocker que la phase liquide. De l’autre côté, la phase solide ayant un taux de 40% de matière sèche est récupérée et incorporée dans un tambour de compostage. La phase solide reste dans ce tambour pour une durée de 24 à 72 heures en fonction de la destination finale du compost. Cette étape est cruciale afin d’obtenir un produit sain. Par sain, nous entendons un produit indemne de bactéries pathogènes.

Selon la loi européenne, lorsque le compost reste sur la ferme, 24 heures sont suffisantes, alors que pour la revente, 72 heures sont nécessaires.

La solution BouMatic : Le BCS (BouMatic Composter Solution)

Notre système BCS crée l’environnement idéal pour que les bactéries aérobies se développent et minéralisent les composés organiques. Aucune chaleur externe n’est fournie au système pour le processus de fermentation. Les solides s’auto-chauffent à 70°C grâce à la fermentation aérobie exothermique, conforme à la réglementation européenne en matière d’hygiénisation. Au cours de l’hygiènisation, les paramètres de compostage tel que la température, l’humidité peuvent être surveillés et ajustés depuis l’unité de commande avec l’écran tactile, ou à distance via internet ou un Smartphone.

Un faible besoin en énergie électrique est nécessaire pour obtenir un produit noble et sain. Le système de compostage de la série BC est composé d’un séparateur spécial Heavy Duty (HD) qui sépare les solides jusqu’à un niveau d’humidité spécifique avec un taux de matière sèche d’environ 40%. Après le processus d’hygiènisation, le taux de matière sèche avoisinera les 50%.

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