En production laitière, l’un des premiers postes de consommation d’énergie se situe au niveau de la salle de traite. Faire fonctionner la machine à traire, nettoyer les équipements ou encore refroidir le lait… tout cela a un coût qui pèse sur les charges d’exploitation. Pourtant, des équipements peu énergivores existent. Les connaissez-vous ?

L’augmentation du prix de l’électricité, des tarifs du gaz ou encore les tensions sur la disponibilité de l’eau poussent aujourd’hui les fabricants de matériel de collecte du lait à concevoir des systèmes moins énergivores. Chez BouMatic, cette réflexion n’est pas nouvelle. Historiquement relié aux fermes américaines avec de grands troupeaux, BouMatic prend depuis longtemps en considération la problématique des coûts. Cette démarche se généralise maintenant à toutes les fermes, y compris françaises, quels que soient leur taille et le mode d’élevage.

Réduire les coûts énergétiques des élevages laitiers

À cette problématique s’ajoutent les enjeux environnementaux, la consommation énergétique des élevages contribuant, en effet, de manière indirecte à l’émission de gaz à effet de serre et au dérèglement climatique. Constructeur d’équipements faits pour durer, BouMatic a toujours eu dans son ADN le respect de l’environnement sans compromis sur la productivité.

Connaissez-vous les équipements BouMatic permettant de faire des économies d’énergie ? L’ensemble des appareils cités ci-dessous ont été testés par des organismes indépendants. Renseignez-vous : selon les régions, leur acquisition peut faire l’objet de subventions au titre de programmes d’économies d’énergie.

La pompe à vide AirStar régule précisément les besoins en vide lors de la traite ou du lavage.

Comment ça marche ?

Une pompe classique à huile avec un variateur de vitesse fonctionne généralement de 30 à 50 Hz. Le moteur doit tourner rapidement pour produire du vide et ne pas abimer les palettes. Le modèle AirStar de BouMatic fonctionne avec des lobes et permet donc de descendre jusqu’à 15-20 Hz sans risque d’usure du matériel. La consommation d’énergie est fortement diminuée. Très silencieuse, la pompe AirStar n’utilise, par ailleurs, pas d’huile pour fonctionner - un plus pour l’environnement et pour le porte-monnaie

Retour sur investissement : entre 3 et 4 ans pour un fonctionnement de 3 heures par jour selon la taille de l’élevage et les besoins en termes de traite.

Le pré-refroidisseur à plaques optimise la surface d’échange thermique entre le lait et l’eau.

Comment ça marche ?

Les systèmes de pré-refroidissement utilisent de l'eau froide pour abaisser la température du lait avant admission dans le tank. Par rapport aux modèles tubulaires, les échangeurs à plaques augmentent la surface d’échange thermique. L’avantage est de réduire la consommation d’eau pour un même refroidissement. Il faut en général deux fois moins d’eau pour obtenir le même résultat.

Pour obtenir ce résultat, il est nécessaire de l’associer à un variateur analogique OptiFlo afin de faire fonctionner la pompe à lait de manière lente et quasiment en continu. Celle-ci est ainsi préservée de l’utilisation en “tout ou rien”. Ce fonctionnement sans à-coups réduit les coûts énergétiques liés au refroidissement.

Retour sur investissement : entre 5 et 6 ans pour un quota d’environ 500 000 l de lait.

Le récupérateur de chaleur Opti-Stor utilise la chaleur émise par le refroidisseur pour chauffer l’eau d’un ballon d’eau chaude.

Comment ça marche ?

OptiStor est un échangeur de calories. Le gaz du tank, normalement refroidi par les ventilateurs du groupe de refroidissement, est ici dévié et refroidi par de l’eau froide. Il en résulte une diminution de la consommation électrique du tank. L’eau, réchauffée à environ 50 °C peut alors alimenter un chauffe-eau classique qui n’aura plus qu’à atteindre la température désirée.

Le bénéfice de cette solution est triple : réduire la consommation électrique, éviter le gaspillage de l’eau et allonger la durée de vie des appareils électriques. Le chauffe-eau électrique, notamment, ne subira pas de choc thermique provoqué par une eau arrivant à 8 °C dans la cuve. Une anode associée au système permet aussi d’atténuer la dureté de l’eau.

Retour sur investissement : entre 5 et 6 ans pour une production de 500 000 l environ.