Le potentiel génétique des vaches laitières ne cesse d’évoluer vers toujours plus de performances. En salle de traite, il faut suivre ! Adapter ses équipements, c’est bien, mettre en place les bonnes pratiques qui vont avec, c’est encore mieux.

Une bonne préparation
Une bonne préparation

N°1 Une bonne préparation optimise l’éjection du lait

Préparer la mamelle avant la traite ne fait pas perdre du temps, au contraire ! La stimulation des trayons augmente la production d’ocytocine et la capacité d’éjection du lait. Lorsqu’une vache arrive à la traite, seul 20 à 25 % du lait est disponible dans sa poche citernale. L’absence de stimulation entraîne un temps mort une fois que celle-ci est vidée avant l’arrivée du lait alvéolaire. La sur-traite qui en résulte est préjudiciable donc rien ne sert de brancher trop vite que ce soit avec une machine à traire ou un robot.

La préparation commence dès le nettoyage des trayons. 10 à 12 secondes suffisent pour extraire les premiers jets et sécher les trayons. A partir du premier toucher (prémoussage exclus), on dispose de 60 à 90 secondes pour procéder au branchement. Objectif : récolter 50 % du lait disponible en l’espace de 2 minutes avec un décrochage à 6 minutes.

N°2 La routine favorise une cadence de traite élevée

Toutes les personnes qui interviennent en salle de traite doivent respecter le même protocole. Ce principe est valable autant en ferme familiale que dans les élevages avec des associés ou des salariés. La routine met les animaux en confiance. Débarrassées de tout stress, les vaches optimisent naturellement l’éjection du lait. Le débit est meilleur. Respectez le temps imparti à toutes les étapes. On ne gagne rien à accélérer le rythme. Il est ainsi nécessaire de laisser agir au minimum 30 secondes le produit désinfectant avant-traite. Au moment du branchement, on pensera à positionner le faisceau parallèlement au plancher du pis pour vider de manière homogène tous les quartiers.

N°3 La quantité de lait résiduel valide une traite complète

Pour vérifier que la traite est complète, se munir d’un pot d’1 l puis tirer les jets jusqu’à ce que la mamelle paraisse vide (directement après de décrochage). Si la traite est bien conduite avec un décrochage au bon moment, la quantité de lait résiduel n’excède pas 250 à 450 ml (réparti sur l’ensemble des trayons). Des griffes comme la Flo-Star Max et la Flo-Star Xtreme (BouMatic) sont transparentes. Un détail qui permet de déterminer visuellement la bonne durée de traite. Attention, les réglages de traite doivent être ajustés pour l’ensemble du troupeau, pas seulement pour les quelques vaches préférées ! Profitez de cette vérification pour examiner les trayons : y a-t-il des bourrelets ? Des signes de congestion ? L’hyperkératose (formation de cals autour du canal du trayon) est souvent caractéristique d’un niveau de vide trop important ou d’une sur-traite.

N°4 Une traite haut débit nécessite des équipements adaptés

Les équipements de traite doivent être à la hauteur des performances de vos animaux, dont le profil génétique a évolué. Spécialiste de la traite haut débit, BouMatic a ainsi développé une gamme pour les troupeaux à fort potentiel. Les manchons de la gamme Magnum, associés aux griffes Flo-Star, gèrent des débits jusqu’à 8 l/min. Dernière-née de la gamme, la griffe Flo-Star Xtreme améliore également l’alignement des faisceaux et assure une stabilité de vide sans faille pour les traites arrière. Les nouveaux manchons Magnum Turbo reprennent les innovations de leurs prédécesseurs (renforts latéraux, tête cylindrique), combinées pour la première fois à un corps triangulaire alliant un massage progressif et tout en douceur des trayons. Seule restriction à la mise en place de ces équipements : l’ensemble du circuit doit être capable d’absorber un flux de lait élevé. Le lactoduc doit être de diamètre suffisant pour n’être jamais rempli à plus de 40 %.

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